Dans la vie, il faut parfois provoquer le destin, vous pensez pas? C’est un peu ce qu’il s’est passé pour notre collaboration avec le Tri Postal. On s’est retrouvées là sans l’avoir calculé.
Cela faisait quelques semaines qu’on cherchait (désespérément) un lieu pour accueillir une soirée pour célébrer les deux ans (déjà!) de Baleine Sous Caillou. Entre les non-réponses et les refus, on a décidé de prendre le taureau par les cornes (expression boomer n°1) et écrire à Communa qui possède plusieurs lieux artistiques/culturels à Bruxelles tels que la Serre ou le Tri Postal. Un contact en amenant un autre, on se retrouve en visio avec le responsable prod du Tri Postal à discuter de notre implication à l’événement Guérillères et Insoumuses prévu pour fin novembre. Quelle belle opportunité oulalala!
Le temps passe, on a appris de nos expériences (notamment celle aux JDM 2021) et malgré l’absence de deux membres de l’équipe (Aline et Meredith, vous m’avez manqué), Asma se retrouve le 26 novembre entourée des petites mains Anouk, Pauline et Marielou (merci à vous, vous êtes des staaaars) pour mener à bien la mission.
17h. Le studio éphémère est installé (le Tri Postal nous a mis bien!), les bières sont ouvertes, les tests sons sont effectués, l’équipe est de bonne humeur, les visiteurs.euses arrivent, et les intervenantes sont au rendez-vous ! Vous verriez l’Excel super organisé qu’on a fait, vous seriez fièr.e.s de nous.
18h. J’accueille ma première invitée : Elisa VDK, réalisatrice du désormais célèbre documentaire féministe « Les Nouvelles Guérillères et Insoumuses » (à écouter ici). On se connait bien, et malgré quelques questions plus personnelles, l’échange est fluide et on se marre bien. Les conditions d’enregistrement sont encore ok.
19h. Au tour de Anouk Durocher de venir discuter avec moi de son expo photo « Paroles d’Insoumuses », de féminisme, de décontraction, de subjectivité/objectivité dans la pratique du journalisme et plein d’autres choses very interesting. Echange à écouter ici.
20h (je crois). Soumaya et Yasmina, les meufs les plus cool du game, viennent me rejoindre. Et évidemment, un petit problème technique surgit. En tant que pas du tout grande fan de la technique , j’essaie de garder mon calme. Finalement, comme toujours, il suffit d’éteindre et de rallumer les appareils pour que la magie opère et qu’on puisse enfin entamer notre échange. Avoir deux personnes autour de la table est super agréable car la discussion se fait toute seule, et je n’ai quasiment plus qu’à être une oreille attentive pendant que les dialogues se font tout seul entre elles. Je vous recommande chaudement d’écouter cela !
22h. J’étais censée terminer à cette heure-ci mais comme tout event qui se respecte, ça a pris du retard. Je soupçonne même les deux zouzs d’avoir oublié notre rendez-vous… Qu’à cela ne tienne (expression boomer n°2), je vais les chercher moi-même et on se retrouve tant bien que mal autour de la table ! La soirée a commencé, les conditions d’enregistrement deviennent compliquées, et la fatigue commence à se faire sentir. Mais il faut continuer à assurer, et je suis ravie de terminer notre échange d’une vingtaine de minutes par un slam improvisé au micro. Clique ici pour entendre cette bombe.
Entre networking, sociabilisation, supervision, dispatch des tâches, mener les interviews, je suis littéralement lessivée. On se fait un check avec la team du jour, beau boulot. On s’assied quelques minutes avant de ranger le matos, et de checker les photos de la soirée. Il faudra un petit temps avant de se mettre dans l’ambiance qui bat son plein (expression de boomer n°3) grâce à Psst Mlle, et pas si longtemps que ça pour s’avouer vaincue. Il est 1h30, Asma quitte le Tri Postal, crevée, mais super reconnaissante de cette aventure qui ne cesse de l’émerveiller.
Quelle vie.