Lors de la soirée Guérillères et Insoumuses au Tri Postal, nous avons accueilli plusieurs invitées dans le petit nid temporaire de Baleine Sous Caillou. Notre troisième invitée, Anouk Durocher, présentait son exposition photo au titre interpellant « Paroles d’insoumuses ». Un projet de mémoire et premier reportage ! Une envie a guidé sa démarche : prendre le temps de creuser un sujet sur le sol tunisien où elle a résidé durant 6 mois. Avec elle aussi, on parle d’éveil au féminisme et de la découverte du milieu queer et tout ce qu’il comporte de facettes nouvelles pour Anouk. On évoque l’événement marquant de sa découverte du documentaire « Les Fleurs du Bitume », un focus sur la scène émergente de la création artistique des femmes dans les arts urbains à Tunis. Plein de questions ont émergé de cet échange : Ces femmes sont-elles d’office féministes, comme on l’entend en Occident? Peut-on être trop militant.e? Comment aborder le sujet de de la subjectivité et des privilèges dans la création d’un dialogue dans une démarche documentaire ?