La saison 4 touche à sa fin. Et pour finir, on va parler de deuil. Cette expérience universelle, ce cycle contre lequel personne ne peut rien. Dès les premières minutes, on pose les bases en racontant nos histoires personnelles de deuil et notre rapport à la mort. Comment en parler, comment la raconter ?
La mort est une rupture irrévocable, elle ne nous laisse pas le choix et ne pose pas de question. Il n’est pas de chose plus compliquée que de laisser quelqu’un qu’on aime s’en aller, même si cela est plus « supportable » lorsque cela se déroule de manière douce, lorsque la personne est accompagnée. Alors, peut-on connaitre le bonheur après avoir vécu un deuil? Le temps rend-il la blessure moins vive? Quels rituels personnels met-on en place pour nous souvenir de la personne qui est partie?
On devient quoi quand on meurt? Nous en tout cas, on aime imaginer toutes ces personnes en train de vivre leur meilleur vie mort là-haut, occupé.es à nous regarder et célébrer nos victoires, écouter nos histoires qu’on leur raconte en regardant une photo ou en se rendant au cimetière.
Il y a le deuil personnel, mais il y a aussi celui de nos proches et notre entourage. Comment être présent.e.s pour elleux? Que faire, ne pas faire, dire, ne pas dire? Manque-t-on de rituels d’amour dans nos sociétés occidentales? Et puis, les traces qu’on laisse en ligne après notre passage sur terre, qu’en fait-on?
Merci à la team pour ses nombreux partages et l’accueil de cette discussion pas toujours facile mais emplie de bienveillance et de douceur, enregistrée un jour ensoleillé du mois de juin.
Bonne écoute les baleineaux
Illlustration : @sara_ccroche